Vente de Timbres
Timbres du 80e anniversaire de la libération des camps
Les timbres ont été dessinés par une remarquable graphiste grenobloise, Clémence BLOT de l'Agence
L'UNADIF-FNDIR 38 édite spécialement un carnet prestige de 4 timbres (voir ci-dessous) et une planche de 20 timbres autocollants (au tarif lettre verte). Les tarifs sont précisés dans le bon de commande (à télécharger) ainsi que les modalités de paiement.
LA MÉMOIRE À UN AVENIR
Il y a 80 ans, les armées alliées découvrent l'horreur insoutenable des camps de concentration et d'extermination. Silhouettes décharnées, hagardes, déshumanisées, telles sont les visions qu'offrent les Résistants Déportés survivants. Par ces timbres, témoignons et rappelons-nous.
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Timbre de Prison
L'internement est la première étape de la répression. Les prisons françaises ont servi aux autorités allemandes de lieu de regroupement des résistants, hommes et femmes, arrêtés avant leur départ vers les camps de concentration. Elles furent des lieux d'interrogatoires, de torture, de meurtres. En particulier pour les résistants signalés NN (Nacht und Nebel) qui étaient destinés à disparaître dans la « nuit et le brouillard ». Les convois vers l'Allemagne se font dans des wagons à bestiaux, sans eau, sans nourriture.
Timbre Travail forcé
Dans les camps de concentration, il n'existe plus de vie, c'est de la survie. Les déportés sont décimés par le travail forcé, les coups, la faim, la maladie et les humiliations. Les conditions sont inhumaines, arbitraires et violentes. Les camps sont des sociétés hiérarchisées régentées par les dieux SS et les Kapos, souvent des droits communs, qui ont droit de vie ou de mort sur les déportés-esclaves. Beaucoup ont péri, certains ont survécu après des souffrances inimaginables.
Timbre Marches de la mort
À l'approche des troupes alliées, les déportés sont peu à peu transférés pour éviter que l'horreur soit découverte. Pendant des semaines, les déportés survivants sont obligés de marcher en groupe dans des conditions extrêmes, sans nourriture ni répit, sous la menace constante des gardes. Quand un déporté montrait des signes de fatigue, ses compagnons tentaient de le maintenir entre eux pour le sauver car s'il tombait, il était fusillé sur place.
Timbre de la liberté
En 1945, les Alliés découvrent l'impensable : des corps en décomposition, des déportés blessés, affamés, malades, agonisants… Les soldats mettent fin à l'indicible. Peu à peu libérés, les déportés regagnent leur pays d'origine, à jamais marqués par l’enfer qu’ils ont subi.
Ces timbres témoignent et retracent les épreuves subies par les victimes des camps nazis. Ils rappellent l'importance nécessaire du souvenir de ces événements afin de préserver les valeurs d'humanité et de liberté.
En diffusant ces œuvres, vous contribuez à perpétuer la mémoire collective et à éduquer les nouvelles générations sur les leçons de l'Histoire.
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